La révélation deL'Autre filleva bousculer toute l'œuvre qu'Annie Ernaux a consacrée à son enfance depuisLa Place.
" Car il a bien fallu que je me débrouille avec cette mystérieuse incohérence : toi la bonne fille, la petite sainte, tu n'as pas été sauvée, moi le démon j'étais vivante. Plus que vivante, miraculée. Il fallait donc que tu meures à six ans pour que je vienne au monde et que je sois sauvée. "